En 1958, le général de Gaulle soumet au référendum son projet de constitution. Politiquement, la famille de Petit Léon, généralement unie par l'affection, est partagée. Son père, Bernard, propriétaire d'un magasin de chaussures et gaulliste paisible, n'hésite pas à lui donner cinq francs pour qu'il aille crier «Vive De Gaulle» dans la pièce où sa mère, Irène, communiste fervente depuis que les soldats de Staline l'ont libérée d'un camp de concentration, œuvre pour la diffusion des idées révolutionnaires. La venue des Chœurs de l'armée Rouge à Paris donne à Irène l'occasion de déployer toute sa reconnaissance et à Bernard de constater avec colère que tous les camarades de cellule d'Irène ont été chaussés par sa femme...
C'est trop tard pour celles-là :