Sur la place d'une ville de banlieue, Victor Novak découvre le groupe d'enfants qu'il doit emmener en classe verte, dans un gîte rural au cœur de l'Auvergne. L'ambiance est à la bonne humeur : les gamins, très volubiles, sont excités par le voyage. Seuls quatre adolescents se tiennent à l'écart. Le directeur met l'instituteur en garde contre ces derniers, qu'il présente comme de fortes têtes, totalement réfractaires à l'école et à sa discipline... Chaleureusement accueillis par Françoise, la propriétaire du gîte, les enfants se familiarisent très vite avec leur nouveau cadre. Seul Paul, un jeune garçon au regard triste, demeure sombre et inquiet. Peu à peu, Novak découvre que Paul est terrorisé à l'idée que cette vie communautaire n'amène tous ses camarades à découvrir son secret : une grande passion pour le violon, qui lui vaut déjà les sarcasmes et les brimades de José et Momo. Pour permettre au petit musicien d'assumer sa «différence», Novak s'emploie à sensibiliser ses élèves aux vertus de la tolérance. Et il pousse José et Momo, toujours rebelles et récalcitrants, à se réconcilier d'abord avec eux-mêmes. Condition nécessaire, selon lui, pour accepter les autres...
C'est trop tard pour celles-là :