1835. La Flèche, dans la Sarthe. Marie Carpantier, 19 ans, éprise de poésie, caresse des rêves de gloire. Par nécessité financière plutôt que par vocation, elle accepte de diriger une garderie pour enfants pauvres, dite «salle d'asile». Cette arrivée indispose l'abbé Mauvel, que l'esprit frondeur de Marie inquiète. Confrontée à des petits sauvages fâchés avec l'hygiène et la discipline, la jeune recrue perd vite pied. Mr de Neufbourg lui suggère de partir observer les méthodes éducatives de Claude Pape, un enseignant chevronné. C'est une Marie revigorée qui réinvestit, sept jours plus tard, sa salle de classe. Chansons, jardinage, leçons de mots... Les enfants sont suspendus à ses lèvres ! Plutôt que de leur inculquer les rudiments de la religion, Marie décide d'apprendre à lire et écrire à ses élèves dont la plupart commencent à travailler, dès 7 ans, à la manufacture. Un choix qui ne manque pas de lui attirer les foudres du clergé...
C'est trop tard pour celles-là :