Caroline, Parisienne de onze ans, suit les cours d'une école catholique qui soumet ses élèves à une discipline de fer. Parce qu'elle est petite pour son âge, le médecin de famille n'hésite pas, pour faire «grandir» l'enfant, à la suspendre par le cou, au cours de séances hebdomadaires. Mais mai 1968 approche. Les pavés commencent à voler, des barricades s'élèvent. Le père de Caroline envoie son épouse et leurs deux filles à Chantilly, le temps que les événements s'apaisent. L'occasion pour lui de prendre, plus que jamais, du bon temps. En vacances forcées à la campagne, Caroline et sa sœur cadette tuent le temps en compagnie de leur mère, bourgeoise à l'existence protégée, qui s'ennuie à mourir. Elle inscrit bientôt son aînée à un cours d'équitation, un rêve d'enfant qu'elle n'a jamais pu réaliser. Monsieur Peyrac, le beau maître de manège, est d'une élégance folle, port de tête altier et hautes bottes de cavalier qui claquent au sol. La petite fille tombe secrètement amoureuse de son professeur mais la mère elle aussi est séduite et, par désœuvrement, entame une liaison avec le héros de Caroline, totalement conquis. Mais Marie-France, une nouvelle venue, recherche désespérément un mari...
C'est trop tard pour celles-là :